Comment choisir ses chaussons d'escalade ?

Pour une première paire de chaussons d’escalade, le mieux est d’aller les essayer dans un magasin spécialisé dans les sports de montagne. En effet, il y a beaucoup de marques sur le marché du chausson d’escalade et chacune ont leurs spécificités. Il y a presque autant de modèles que de formes de pied !

Par exemple, les marques Scarpa et Ocun vont proposer des chaussons plutôt rigides. Tandis que La Sportiva ou A.Boldrini eux, privilégient des chaussons à semelles souples…Il est important d’essayer plein de marques différentes avant l’achat, car généralement, une fois

qu’on a trouvé dans laquelle on se sent bien, on continuera à acheter chez eux en évoluant de modèle, mais en gardant leur forme de fabrication.

N’hésitez pas à demander un conseil à un vendeur spécialisé dans l’escalade et de vous conseiller une marque la plus appropriée à votre forme de pied. Essayer des chaussons d’escalade revient souvent à Cendrillon avec la Pantoufle de verre, une marque peut vous correspondre à 100% alors que dans une autre marque, vous ne rentrez même pas le pied !

Sommaire

1. Nos conseils pour acheter des chaussons débutants

2. Nos conseils pour acheter un chausson plus technique

      2.1 La courbure de la semelle
      2.2 L’asymétrie du chausson
      2.3 Le grip sur le chausson
      2.4 La rigidité de la semelle
      2.5 Les systèmes de fermeture 

1. Nos conseils pour acheter des chaussons débutants

Pour votre première paire de chaussons, privilégiez le confort ! Une paire dont vous n’aurez pas besoin de 10 séances pour vous sentir bien dedans et qui ne vous arrachera pas les pieds au bout de la première voie. Il est inutile de vous dégoûter de l’escalade à cause de chaussons qui vous font trop mal aux pieds et que vous ne supporterez pas toute la séance.

Même si un vieux dicton dirait « il n’y a pas de mauvais chaussons, il n’y a que des mauvais grimpeurs ! », on ne contredira pas les anciens, car il est vrai qu’avant le bon chausson, il y a le bon grimpeur et la bonne pose de pied ;). Il est humble de se répéter qu’un chausson d’entrée de gamme peut largement grimper dans du 7a, en étant un bon grimpeur… of course.

Ne vous ruinez pas ! Vous risquez d’y prendre goût et d’avoir envie d’un nouveau modèle rapidement… Une paire de chaussons coute entre 60 et 150 €. Avec le reste du matériel et l’abonnement à la salle, le budget escalade peut vite exploser. Pour grimper dans du 5 sup, 6a, les chaussons d’entrée de gamme font très bien l’affaire. S’il s’agit d’une pratique occasionnelle, ils seront moins agressifs pour vos pieds et pour votre porte-monnaie. Avec une pratique régulière de l’escalade, il est fort probable que vous souhaitiez évoluer vers un modèle plus technique dans les mois qui viennent. Une fois plus intégré dans le monde de la grimpe, vous saurez mieux de quelles spécificités de chaussons vous aurez besoin pour la prochaine paire.

La seule règle que nous pouvons vous conseiller est de ne pas prendre un chausson d’escalade trop large. Il est d’ailleurs préférable d’essayer vos chaussons sans chaussettes, en condition de grimpe. Avec des chaussons trop grands, vous ne serez pas à l’aise lorsque les prises de pied seront petites. En effet, si vos orteils ne touchent pas le bout du chausson, il sera compliqué de faire confiance en ses pieds, car vous ne ressentirez pas correctement la prise et vous ne pourrez pas valoriser votre pointe de pied. La pose de pieds est la clé de progression des débutants en escalade, et un chausson bien ajusté vous aidera à avoir rapidement confiance en vos pieds pour appuyer sur des prises très fines.

2. Nos conseils pour acheter un chausson plus technique

2.1 La courbure de la semelle

En progressant, les mouvements des voies et des blocs vont demander une pose de pieds plus soutenue et technique. Il existe beaucoup de techniques de grimpe auxquels certains chaussons répondent en délaissant certains autres styles. N’ayez pas peur, un bon chausson ne vous handicapera jamais pour grimper une voie. Il peut seulement vous aider particulièrement pour un type de mouvement, mais ne sera pas un frein pour le reste. Lorsque vous serez devant un rayon de chaussons d’escalade, voici quelques spécificités qui peuvent vous aider dans votre choix :

La courbure : semelle plate

Voici un exemple de chausson à semelle plate. Il est plus adapté à l'usage débutant, car il est très confortable. En effet, ce chausson ne tord pas le pied, il ne serre pas trop le talon et il permet de valoriser toute la surface du pied. Pour autant, certaines marques comme Black Diamond proposent des chaussons à semelles plates très techniques. Il s’agit généralement d’une habitude du grimpeur de privilégier le confort pour les grandes voies en extérieur.

La courbure : semelle courbée

Ici, un chausson à la semelle très courbée. On la reconnait avec la forme de U retournée entre le talon et la pointe. En général, vous pouvez plier le chausson en deux au niveau de la voute plantaire lorsqu’une courbure est marquée. La courbure sert à valoriser la pointe de pied. Elle est plus pointue et fine pour permettre d’appuyer sur des petites et mauvaises prises de pieds. Ainsi, la courbure aide à se grandir et à pousser sur ces prises. Ce modèle est plus crochetant pour adhérer sur des prises en dévers. Le désavantage de la courbure est l’inexistence confort. En effet, n’imaginez pas pouvoir marcher ou enchainer vos voies sans les enlever. Ces formes tordent fortement le pied et il faut bien connaitre sa grimpe pour choisir le chausson le plus adapté à ses besoins.

2.2 L'asymétrie du chausson

Cette image montre ce qu'est un chausson asymétrique. C’est lorsque la voute plantaire est décalée vers l’extérieur et que la pointe tourne vers l’intérieur. Le principal avantage de l’asymétrie est la précision de la pointe du chausson. En effet, un chausson asymétrique va vous permettre de valoriser des petites prises de pieds de face, en quart interne et externe. Ces chaussons aident pour être à l’aise en mouvements de lolotte, en traversée et en changement de pied. Ils donnent la liberté de pivoter les pieds même sur de très mauvaises prises. Ce type de chausson reste néanmoins profitable qu’à la condition d’accepter les douleurs qu’entraine la forme asymétrique ! Des excroissances et des déformations au niveau des orteils et du talon peuvent apparaitre avec l’usage de ce genre de chaussons qui appuient très spécifiquement sur certaines zones du pied. Un chausson droit permet de gagner en confort avec sa forme qui respecte plus la nature du pied. Pour les enfants en pleine croissance, l’asymétrie est à bannir !

2.3 Le grip sur le chausson

Certains mouvements d’escalade demandent une pose de pied spécifique. Vous pourrez être amené à tirer sur une prise avec votre pied au lieu de pousser dessus. Ces mouvements sont généralement des « talons » ou des « contre-pointes ». La maitrise de ce style d’escalade n’est nécessaire qu’à partir d’un bon niveau de grimpe et vous ne retrouverez quasiment jamais ces mouvements dans des voies ou blocs débutants. Néanmoins, ces mouvements seront plus faciles à réaliser avec un grip adapté sur le talon et sur l’avant du chausson. Le grip est souvent une bande de gomme, similaire à celle sous les chaussons, collée sur les faces du chausson qui vont être valorisées en grimpant.

Vous pouvez voir que sur ces deux modèles que l’un est plus adapté à la contrepointe et le talon que l’autre. Le chausson Orange dispose d’une bande de grip sur l’avant du pied qui permet une meilleure adhérence si l’on vient à accrocher une prise avec l’avant de son pied. En revanche, le chausson Rouge est moins adapté pour valoriser l’avant de son pied avec des lacets et aucun grip sur l’avant de son pied. Pareil pour le talon, pas de gomme pour le chausson Rouge comparé au chausson Orange qui sera plus adapté pour ne pas glisser en tirant sur une prise avec son talon.

2.4 La rigidité de la semelle

Les semelles des chaussons peuvent être plus ou moins souples. Cette spécificité diffère grandement entre les marques. Pour choisir entre les deux, s’agit d’une appréciation personnelle de grimpeur. Une semelle rigide aide à la pose de pied et stabilise plus facilement le grimpeur. C’est notamment pour cela que généralement, les chaussons d’entrée de gamme et débutant ont une semelle rigide. Néanmoins, il existe des chaussons très techniques en semelle rigide, c’est un choix que font les marques dans leur fabrication.

La semelle souple quant à elle, offre plus de confort, car le chausson mettra moins de temps à se former au pied. Sa spécificité est que l’on a plus la sensation réelle de la prise à travers le chausson. C’est-à-dire que le sens du touché est plus mis à contribution pour ressentir la prise. Certains grimpeurs ne jurent que par le rigide alors que d’autre n’arrivent pas à faire confiance en ce type de chaussons, car habitué à plus de sensations dans du souple. En fait, il s’agit d’une question d’habitude. Les chaussons aux semelles souples sont considérés comme plus techniques puisqu'ils sont généralement utilisés par des grimpeurs expérimentés qui amènent de la rigidité en descendant dans les pointures afin d’être très comprimé. Ainsi la rigidité vient du pied du grimpeur tout en gardant beaucoup de sensation. Pourtant, il est complètement possible de commencer l’escalade avec des chaussons souple, rien n’empêche ou ne désavantage un débutant à grimper avec ce type de chaussons. Tout est une question de préférence selon votre type de pied et les modèles des marques.

NB : En escalade en salle, il est uniquement personnel de préférer la souplesse ou la rigidité. En revanche, certaines falaises extérieures favorisent un type plus que l’autre selon la roche.

2.5 Les systèmes de fermeture

Scratch, double scratch, triple scratch… ! C’est quoi la différence ? En soi, le système de fermeture n’apporte rien spécifiquement au chausson. Le choix va venir de votre préférence et surtout, il sera imposé par le modèle qui vous va ! Bien sûr, les systèmes de fermeture apportent des avantages et des inconvénients, mais ils ne sont souvent pas corrélés directement à la grimpe.

Par exemple, les lacets permettent d’ajuster le chausson à son pied sur presque toute la longueur. C’est pratique pour les formes de pieds hors du commun comme un fort coup de pied, les pieds fins… L’inconvénient, c’est… le lacet ! Oui, c’est long à mettre et à enlever avec le risque qu’il se défasse en grimpant...

Les scratchs servent aussi à ajuster la forme du chausson au pied. Plus il y en a, plus on peut serrer ou desserrer, mais ils restent moins ajustables que les lacets.

Les chaussons à 3 scratchs font gagner en temps de chaussage. Avec ceux à lacets, ils sont souvent utilisés pour la grande voie, car ils peuvent être desserrés au relais sans les enlever complètement. Très peu pratique pour le bloc ou l’escalade en salle car on est toujours en train de les faire et les défaire. Ces types de fermetures peuvent gêner pour les contrepointes.

Les chaussons à 1 ou 2 scratchs font un bon intermédiaire entre praticité et ajustement. Le plus souvent, ils servent à refermer un élargissement volontaire à l’entrée du chausson afin de chausser et déchausser plus facilement.

Pour finir, il y a la fermeture uniquement sur élastique. Elle ne permet pas d’ajustement et s’enfile comme une ballerine. Ce système est pratique et rapide pour les enfants. Il faut juste que le chausson ne se détende pas trop avec le temps.

3. La loi des - 2 pointures, mythe ou réalité ?

Vous avez certainement déjà entendu des grands experts de l’escalade dirent « Ah non, mais il faut minimum 2 pointures au-dessus de la tienne pour les chaussons ! sinon, impossible de grimper correctement ! ». Désolé les pros… mais cette affirmation ne convient pas à tout le monde et à tout type de grimpeur.

Encore une fois, selon la marque et la forme du chausson, vous serez bien assez serrés dans des chaussons à votre pointure, avec - 3 pointures, +1 ou -0,5… Sachez que les chaussons se détendent avec les séances de grimpe. Cela arrive avec le temps et la régularité, si vous grimpez occasionnellement, ne prenez pas en compte cet effet qui peut juste vous amener à acheter des chaussons trop douloureux.

En soi, cette « loi » n’est pas complètement fausse. Il est vrai qu’il est important d’être bien maintenu dans ses chaussons. Comme pour des chaussures de ski, si votre pied tourne, mais que la chaussure ne bouge pas, ça ne marche pas ! En escalade c’est pareil. Surtout que les grimpeurs utilisent principalement la pointe du pied, s’il y a un espace entre les orteils et le bout du chausson, vous manquerez de précision et de confiance pour appuyer. Alors même si ce n’est pas très agréable, n’hésitez pas descendre dans les pointures juste pour tester ! Il faut trouver un juste milieu entre le serrage de pied et supporter la douleur tout en prenant en compte que le chausson va se modeler à votre pied en grimpant et devenir plus agréable.

Prenez aussi en compte votre activité en grimpe. Plutôt bloc ? Tendez vers du serré, car les mouvements peuvent être très techniques et l’effort est court donc vous pouvez les déchausser régulièrement. Plutôt diff ? Privilégiez le confort comme l’effort est plus long, il ne faut pas que les chaussons soient douloureux avant la fin de la voie et que cela vous empêche de grimper.

4. Acheter d’occasion, bonne idée ?

Nous vous déconseillons d’acheter des chaussons d’occasions s’ils ont déjà été portés. En effet, un chausson est très personnel, premièrement pour la forme du pied. En grimpant, la chaleur que dégagent les pieds vont venir thermoformer vos chaussons afin qu’ils épousent parfaitement la forme de votre pied. La gomme, le cuir, et les autres matériaux de fabrication de votre chausson sont fait pour être modifiables avec le temps. Ainsi, après 2-3 séances, votre chausson aura pris une forme unique dont seul vous pourrez apprécier le modelage.

Deuxièmement, on grimpe généralement pied nu dans les chaussons. Même si certain sont retissant à quitter les chaussettes, une fois habitué, impossible de revenir avec. Du coup, acheter des chaussons d’occasion revient grosso modo à acheter des chaussettes pas lavées et à les mettre directement. On va dire que pour l’hygiène ce n’est pas le top, surtout que vous vous échangerez déjà assez de mycoses en marchant pieds nus dans les salles d’escalade ! Cela étant, tout est une question de tolérance…

Il existe néanmoins des poudres fongicides qu’utilisent les salles d’escalade pour nettoyer les chaussons après les locations. Mais bon, ce n’est quand même pas très écolo d’éviter l’occasion ! On est bien d’accord… Pensez au ressemelage en solution pour que votre chausson dure plus longtemps !

5. Le ressemelage de chaussons

Selon votre régularité de grimpe, la gomme sous les chaussons va s’user plus ou moins vite. Exemple : pour un grimpeur avec 2-3 séances par semaines, sa paire de chaussons durera environ 6 mois. Cette approximation peut varier selon le niveau (plus c’est dur, plus on use vite !), l’entretien personnel (voir ci-dessous) et la technique (les zipettes, ça n’aide pas…). C’est généralement la pointe avant du chausson qui succombe en premier aux ravages de votre grimpe.

Il faut savoir qu’un chausson troué comme sur la photo ne peut pas être ressemelé. C’est trop tard, le cuir étant troué, il n’est pas possible de recoller de la gomme.

Comment s’avoir quand ressemeler ses chaussons d’escalade ? Lorsque la pointe avant s’est bien arrondie de profil, qu’il n’y a plus le trait de démarcation entre la semelle et le grip sur l’avant, voire qu’il commence à se décoller, qu’au touché le bout du chausson est mou et que porté, la sensation entre l’intérieur du chausson et l’extérieur commence à être vraiment fine. Il vaut mieux ressemeler un peu trop tôt plutôt qu’être obligé de racheter une nouvelle paire. C’est souvent un moment très triste d’une séparation douloureuse entre vous et vos chaussons qui étaient à leur apogée d’adhérence, de confort et de confiance avec vous…

Ressemeler coûte environ 40€ la paire. Il y a différents niveaux de ressemelage selon l’état du chausson qui peuvent couter plus ou moins cher. Si vous ne savez pas où ressemeler vos chaussons, adressez-vous soit à l’accueil des salles d’escalades soit à des magasins qui vendent des chaussons d’escalade, ces deux entités travaillent souvent avec des partenaires de confiance. Le délai est d’approximativement 1 à 2 semaines max. Vos chaussons ne sont malheureusement pas ad vitam æternam et vous ne pouvez que les ressemeler 2 fois. Ensuite, le cuir est trop usé et reste l’appréciation de l’entreprise de ressemelage de vous le faire ou non.

NB : si vous commencez à grimper sérieusement, nous vous conseillons d’instaurer un roulement entre deux paires de chaussons. Cette technique peut être un peu coûteuse à l’achat, mais vous aurez toujours une paire d’avance faite à votre pied si vous ressemelez l’autre.

6. L’entretien personnel

Pour faire durer vos chaussons plus longtemps, il faut les bichonner !

Vous pouvez laver vos chaussons avec de l’eau, un chiffon et un peu de savon. N’hésitez pas à frotter la semelle pour désincruster la poussière et la magnésie qui peuvent assécher le chausson. Ainsi vous éviterez des microfissures qui fragilisent et décollent les chaussons.

Ne mettez pas vos chaussons d’escalade en machine à laver, ils deviendront rigides et il vous sera impossible de les chausser.

Vous pouvez frotter la partie textile de votre chausson à l’aide d’une vieille brosse à dent. Le séchage à l’air libre est à favoriser, en évitant le soleil pour ne pas décolorer le chausson.

Pour désinfecter vos chaussons, utiliser des poudres fongicides spécialement pour chaussures. Choisissez une poudre avec le moins de produits agressifs possible, car elle sera en contact direct avec vos pieds nus. N’utilisez pas de spray fait pour la peau car il risque de tâcher vos chaussons en décolorant le cuir. À savoir qu’il n’est pas indispensable de désinfecter vos chaussons s’ils sont neufs et que seul vous les portez.

Lorsque vous zippez et qu’un petit morceau de gomme s’est arrachée, essayez de la couper à ras et d’homogénéiser au mieux la gomme à l’aide d’une lame de rasoir. Cela évite un plus gros arrachement et améliore l’adhérence. Stockez-les dans un sac pour éviter qu’ils ne rencontrent trop de poussière ou de magnésie qui pourraient les rendre sales très rapidement. Vous pouvez aussi éviter de les mettre au fond du sac. Avec trop de poids sur les chaussons, ils peuvent se déformer et devenir tout… raplapla.

7. Les petits + d'Osm'Ose

Parce que vous êtes un super grimpeur et que maintenant, vous savez tout pour choisir vos chaussons, on est sympa, et on vous a gardé quelques extras conseils juste pour vous ;)

Si vous hésitez entre plusieurs marques de chaussons, rendez-vous aux tests que certaines marques organisent dans des salles de bloc. Vous pourrez ainsi tester plusieurs modèles et vous entrainer en même temps ! Vous pouvez aussi demander au salles les marques des chaussons de location et les essayer pour une séance. Il vaut mieux essayer pour 3€ que de se tromper de chaussons pour 100€ car les magasins sont assez catégoriques sur la politique de non-retour.

Ne marchez pas avec vos chaussons, vous allez vous faire très mal aux pieds et détendre complètement le maintien de votre paire. Prévoyez une autre paire de chaussures facilement enfilables pour assurer votre compagnon de cordé ou juste, vous reposer. Certaines salles d’escalade de voies imposent désormais l’assurage en chaussure fermée. Il ne serait pas très agréable pour vos chaussons d’assurer une chute avec un choc fort contre le mur…

Pensez à nettoyer la semelle de vos chaussons juste avant de commencer à grimper. Des éventuelles saletés au sol ont pu s’agripper à la gomme des chaussons et celles-ci pourraient vous déranger en diminuant l’adhérence et ainsi, zipper bêtement. De plus, ces saletés vont être beaucoup plus agressives et abimer le grain des prises. En effet, la gomme du chausson n’use que très peu l’adhérence des prises, mais des semelles sales endommagent considérablement plus vite les prises.

Pressé de grimper ? Vous avez envie que votre chausson épouse parfaitement votre forme de pied dans un temps record ? Vous pouvez chauffer vos chaussons pour les thermoformer plus rapidement. Quelques minutes dans un four chaud ou passé au sèche-cheveux, enfilez vos chaussons tout chauds et appuyez sur la pointe de vos pieds pendant le temps que vous les supporterez. Avis aux procéduriers, cette méthode n’est pas homologuée par qui que ce soit ! et nous ne nous tenons pas responsables si vous oubliez vos chaussons en cours de cuisson…